Les 70 ans de la consécration de la basilique de Koekelberg

N° 145 - SOMMAIRE : Editorial. Les 70 ans de la consécration de la Basilique de Koekelberg : Léopold II et les origines, histoire de la basilique, les architectes. Spiritualité : retraite avec Saint Jean - Consummatum est. Catéchisme de Saint Pie X : l'oraison dominicale. Chroniques : Actualités de l'Eglise; le Prieuré.

Editorial

Le 14 octobre 1951, il y a 70 ans, la Basilique de Koelkelberg a été consacrée au Sacré-Cœur. L’histoire de ce monument bruxellois témoigne du zèle des catholiques conduits par leur clergé – le Cardinal Mercier en tête – pour ériger ce symbole de l’intronisation du Christ-Roi sur la Patrie. Ce passé nous rappelle que chaque génération a le grave devoir de recevoir et de transmettre la tradition de la foi et de la piété. Il suffit qu’une seule génération manque quelque peu à ce devoir, pour compromettre le précieux héritage, pour le voir commencer de s’amenuiser et finalement disparaître. Cette réalité est criante de vérité par les temps présents.

Notre-Seigneur Jésus-Christ, riche en miséricorde, déverse les trésors de sa charité surabondante, sur les personnes comme sur les sociétés qui s’efforcent de l’adorer et de lui rendre le culte divin auquel il a droit : « plus vous m’honorerez, plus je vous favoriserai » a-t-il affirmé au Père Cyrille-de-la-Mère-de-Dieu qui remit à l’honneur la célèbre statuette de l’Enfant-Jésus à Prague.

L’honneur dû à Notre-Seigneur en son Sacré-Cœur est rendu excellement par le Saint-Sacrifice de la Messe. Car mieux qu’en tout autre circonstance de son adorable vie, le Seigneur manifeste la suprême charité de son Divin-Cœur par le sacrifice de sa vie au calvaire : la messe renouvelle et perpétue ce Saint-Sacrifice. Assister à la Messe, activement et régulièrement, est le moyen privilégié de puiser à la source principale du salut, le Cœur-Sacré transpercé d’où jaillit du sang et de l’eau1 . La messe se prolonge dans la communion et dans l’adoration eucharistique.

La société, actuellement bouleversée par suite de son indifférence à l’égard du Rédempteur, connaîtra le renouveau spirituel à la mesure de la place redonnée à la religion, celle qui, du haut de Koekelberg, rappelle que le Sacré-Cœur de Jésus est le seul de qui vient le salut et la paix2 . Ce renouveau spirituel dépend de chaque catholique. Que chacun donne au Sacré-Cœur de Jésus, la première place dans sa vie par l’assistance à la messe, par la communion et par l’adoration eucharistique. Ayant ainsi puisé à la Fournaise ardente de la Charité3 , chacun - comme le sel de la terre, comme le levain dans la pâte – diffusera la lumière de la vérité et la chaleur de la charité. De ce fait, il contribuera, Dieu aidant, à façonner le renouveau spirituel tant espéré.

Abbé Patrick Duverger, Supérieur du district du Benelux

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  • 1 Jean 19,34
  • 2Act.4,12
  • 3Litanies du Sacré-Coeur